Les décisions inquiétantes du comité interministériel du handicap

Suite à la publication du dossier de presse du comité interministériel du handicap, nous avons crée un collectif AAH et vie de couple = AAH en péril.

Mme La Ministre,

Nous sommes un collectif et nous réagissons au dossier de presse du comité interministériel du handicap et particulièrement à la question de l’AAH. Votre gouvernement a dit que vous feriez du handicap une priorité pendant le quinquennat. Nous avons 12 questions auxquelles nous souhaitions que vous répondiez.

L’accent est mis sur l’augmentation de l’AAH, cette allocation qui a pour objet de garantir un revenu minimum aux personnes handicapées pour qu’elles puissent faire face aux dépenses de la vie courante. Le montant maximum est de 810 euros. Le gouvernement veut l’augmenter à 900 euros. Cette mesure a été médiatisée, en oubliant souvent de préciser que l’augmentation ne sera que de 90 euros sur 2 ans, au lieu des 100 euros qui devait venir immédiatement…

Première question : pourquoi augmenter l’AAH en 2 fois en fin d’année 2018 et 2019 pour atteindre 90 euros d’augmentation alors que 100 euros avait été annoncés pendant la campagne électorale ?

En revanche, on passe sous silence le fait que les couples ne profiteront jamais de cette mesure. Les associations sont consultées pour les droits des personnes en situation de handicap et vous demandent de manière unanime que les revenus du conjoint ne soient pas pris en compte dans le calcul de l’AAH. Notre handicap ne s’efface pas dès lors où on se met en couple ! Il occasionne beaucoup plus de frais qu’une personne valide. L’autonomie de la personne en situation de handicap passe aussi par l’autonomie financière et que ce nouveau mode de calcul rend la personne en situation de handicap encore plus dépendante de son conjoint et donc plus vulnérable. D’ailleurs, le taux de violences conjugales est beaucoup plus élevé chez les femmes handicapées.
On parle de 250 000 allocataires en couple qui représentent 25% des bénéficiaires de l’AAH.

Deuxième question : pourquoi tenir compte des revenus du conjoint pour 250 000 allocataires soit un quart des bénéficiaires ?

Pire encore, vous avez tenu des propos selon lesquels les bénéficiaires du RSA sont désavantagés dans le calcul par rapport aux bénéficiaires de l’AAH. Le coefficient multiplicateur de l’AAH est à 2 tandis que celui du RSA est à 1,5. En 2018, le coefficient passera à 1,9 et en 2019 à 1,8 pour nous. Vous avez répondu à l’APF (Association des paralysés de France) que « l’impact de cette mesure doit être neutralisé par la revalorisation parallèle de la prestation. »

Troisième question : pourquoi prendre une mesure de nouveau calcul pour les couples en se rapprochant du coefficient du RSA si ça ne change rien pour les couples comme vous l’expliquez?

Nous avons envie de dire qu’en effet, ça ne changera rien. Les couples seront toujours punis, ils auront toujours la sensation qu’éthiquement ils dérangent, encore plus s’ils font des enfants. Selon le secrétariat d’état encore, « Le rapprochement des règles de calcul ne signifie pas l’alignement des règles de calcul. Il n’a pas lieu d’extrapoler ». Pourtant, nous sommes inquiets ! En effet, on ne nous dit rien sur les années restantes. Si on se « rapproche » du calcul du RSA, il restera 3 ans encore pour baisser, peut-être qui sait jusqu’à 1,6 ou même 1,5. Avec la nouvelle réforme, la logique est accentuée et certaines personnes risquent de voir leur ressources encore plus diminuées voire supprimées.
Sous prétexte d’équité, on nivelle par le bas pour faire des économies. Ce faisant, on diminue l’autonomie financière de personnes qui n’en avaient déjà pas beaucoup et on fait porter au conjoint valide la responsabilité de subvenir aux besoins du foyer. Les couples pensent que le gouvernement veut leur faire perdre encore un peu de dignité, qu’il souhaite que le couple s’épuise avec parallèlement une PCH réduite depuis qu’ils sont en couple. Ils craignent même la séparation…
Écoutez-les :
« Pourquoi je devrais être punie car je ne peux plus travailler ? Mon mari fait déjà beaucoup et gère beaucoup pour nous, pour notre famille. Avec son salaire comment pourrons nous payer nos factures ? »
« Je ne veux pas devenir un boulet financier pour notre foyer ».
«La réforme de l’AAH n’est qu’un des symptômes d’un courant qui va réformer notre place dans la société. »

Quatrième question : Dîtes-nous vraiment jusqu’où vous comptez baisser le coefficient multiplicateur de calcul ? 1,9 en 2018 puis 1,8 en 2019 mais après ?

Cinquième question : si vous vouliez un alignement du calcul des minima sociaux pour ne pas faire d’inégalité bien que la situation d’une personne en situation de handicap ne soit pas comparable à celle d’une personne bénéficiaire du RSA, pourquoi ne pas augmenter le coefficient du RSA à 2 au lieu de niveler l’AAH vers le bas ?

Sixième question : Si le calcul de l’AAH est si fluctuant, comment se projeter ? Sur nos projets de vie ? Sur un loyer ? Sur un crédit déjà rarement accepté ? …

A une AAH dont le montant fluctue, s’ajoute la problématique de l’insertion à l’emploi des personnes en situation de handicap. Le chômage atteint un niveau record avec près de 500 000 demandeurs d’emploi handicapés. Les contrats aidés sont diminués. Une catastrophe pour les associations au passage.Une absurdité face au travail irremplaçable qu’elles font !
Voici un échantillon de nos témoignages :
« Mon poste ne pouvait pas être adapté ».
« Je suis prise mais ma salle est à l’étage et les toilettes ne sont pas accessibles »,
« Je n’ai pas assez d’expérience »,
« Impossible de me rendre à ce post à cause des soucis de transport »
Nos projets de vie se voient ainsi très limités par cette nouvelle insécurité financière, dont nous sommes les principales victimes.

Septième question : : A défaut d’avoir accès à nos droits à une AAH à hauteur de nos besoins réels :  » Avez-vous une stratégie efficace,avez-vous une stratégie efficace pour favoriser l’emploi de celles et ceux qui le peuvent face au manque d’accessibilité du bâtis , alors même que les contrats aidés ont été supprimés, que les personnes en situation de handicap essuient des refus face à l’adaptation d’un poste, qu’on leur parle de manque de qualification et d’expériences malgré leurs diplômes et leurs stages, face au manque de formations diplômantes?

La fusion des compléments de ressources l’une à 179e et l’autre à 104 euros inquiètent les allocataires.

Huitième question : La fusion entre la MVA (majoration pour la vie autonome) et le complément de ressources sera t-elle faite à l’économie ?

Autre thème oublié : celui des pension d’invalidité.

Neuvième question : Pouvez-vous nous en dire plus sur la pension d’invalidité (son montant non revalorisé, le non cumul de la pension et de la prime d’activité, le non cumul de la pension et du congé maternité) ?

Une autre thème est inexistant du programme du gouvernement : celui de la PCH (prestation de compensation du handicap). Or, le CHA (coordination handicap autonomie) a fourni un travail détaillé sur nos besoins au CNSA. Des particuliers ont clamé en vidéo, par courrier ou avec des grèves de la faim leurs difficultés à survivre. Chaque acte de la vie est chronométré et les minutes accordées pour avoir de l’aide au repas, pour s’habiller ou se laver sont diminuées.

Dixième question: Quand est-ce que la PCH (prestation de compensation du handicap) sera à la hauteur des besoins de la personne handicapée pour l’aide aux actes de la vie quotidienne dans le respect et la dignité ?

Un sujet nous intéresse aussi particulièrement : celui de la parentalité.
L’IGAS (l’inspection des affaires sociales) avait été sollicité par le gouvernement Hollande pour interroger les associations dont Handiparentalité sur les questions de l’accompagnement à la parentalité des personnes en situation de handiap. L’objectif était alors de proposer des solutions concrètes, notamment à l’aide de la PCH et nous étions enfin, « en marche », vers l’obtention d’une aide à la parentalité. Pourquoi faire marche arrière sous votre présidence ?

Onzième question : Quelle est la position de ce gouvernement face à l’aide à la parentalité ?

Votre programme parle d’inclusion de la crèche à l’université. A ce jour, beaucoup d’enfants sont refusés à la crèche comme à l’école.

Douzième question : Quelles sont les mesures emblématiques sur l’accueil du jeune enfant dont vous parlez dans le dossier de presse du comité interministériel sachant que de nombreux enfants sont très régulièrement refusés à la crèche comme à l’école?

Les personnes en situation de handicap souhaitent une vie digne. Parfois extraordinaires en relevant tous les défis pour dépasser leur handicap ou pour prouver leur valeur. Parfois ordinaires en souhaitant juste avoir accès à tout, en étant un citoyen à part entière. Ne l’oubliez pas. Notre vie ne devrait pas être un combat. Nous mettons déjà beaucoup d’énergie à avancer avec notre handicap. Nous en mettons davantage à nous battre pour nos droits. Ne nous épuisez pas. Nous comptons sur vous, sur votre sensibilité, sur votre professionnalisme et sur votre pouvoir pour nous aider et répondre à nos questions.

Les réformes sont souvent attendues pour un meilleur pas pour le pire.

L’association Handiparentalité se tient à votre disposition pour vous présenter son travail de soutien, de prévention, d’accès aux soins, d’accompagnement, d’aide à la puériculture, de sensibilisation et d’accès aux soins. Ce dernier point est d’ailleurs soulevé dans votre dossier de presse et nous ne sommes pour l’heure, pas encore soignés ou accompagnés dans les soins comme une personne sans handicap (soins dentaires, kinésithérapie, gynécologie, soins d’optiques, accompagnement à la grossesse…). Il est tant que cela change !

Merci de nous prouver que, pour vous, pour la République en Marche, nous sommes des citoyens à part entière. Nous vous prions de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de notre sincère considération.

Le collectif AAH en péril
sympathisant de l’association Handiparentalité

Les décisions inquiétantes du comité interministériel du handicap 2017

Suite à la diffusion du dossier de presse du comité interministériel du handicap, nous avons décidé de réagir et de monter un collectif :           handicap + couple = AAH en péril.

La présidente de l’association Handiparentalité a également diffusé des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux.

La première pour alerter les citoyens, la deuxième pour décortiquer ce qui se joue et la troisième pour interpeller la secrétaire d’état.

Mme La Ministre,

Nous sommes un collectif et nous réagissons au dossier de presse du comité interministériel du handicap et particulièrement à la question de l’AAH. Votre gouvernement a dit que vous feriez du handicap une priorité pendant le quinquennat. Nous avons 12 questions auxquelles nous souhaitions que vous répondiez.

L’accent est mis sur l’augmentation de l’AAH, cette allocation qui a pour objet de garantir un revenu minimum aux personnes handicapées pour qu’elles puissent faire face aux dépenses de la vie courante. Le montant maximum est de 810 euros. Le gouvernement veut l’augmenter à 900 euros. Cette mesure a été médiatisée, en oubliant souvent de préciser que l’augmentation ne sera que de 90 euros sur 2 ans, au lieu des 100 euros qui devait venir immédiatement…

Première question : pourquoi augmenter l’AAH en 2 fois en fin d’année 2018 et 2019 pour atteindre 90 euros d’augmentation alors que 100 euros avait été annoncés pendant la campagne électorale ?

En revanche, on passe sous silence le fait que les couples ne profiteront jamais de cette mesure. Les associations sont consultées pour les droits des personnes en situation de handicap et vous demandent de manière unanime que les revenus du conjoint ne soient pas pris en compte dans le calcul de l’AAH. Notre handicap ne s’efface pas dès lors où on se met en couple ! Il occasionne beaucoup plus de frais qu’une personne valide. L’autonomie de la personne en situation de handicap passe aussi par l’autonomie financière et que ce nouveau mode de calcul rend la personne en situation de handicap encore plus dépendante de son conjoint et donc plus vulnérable. D’ailleurs, le taux de violences conjugales est beaucoup plus élevé chez les femmes handicapées.
On parle de 250 000 allocataires en couple qui représentent 25% des bénéficiaires de l’AAH.

Deuxième question : pourquoi tenir compte des revenus du conjoint pour 250 000 allocataires soit un quart des bénéficiaires ?

Pire encore, vous avez tenu des propos selon lesquels les bénéficiaires du RSA sont désavantagés dans le calcul par rapport aux bénéficiaires de l’AAH. Le coefficient multiplicateur de l’AAH est à 2 tandis que celui du RSA est à 1,5. En 2018, le coefficient passera à 1,9 et en 2019 à 1,8 pour nous. Vous avez répondu à l’APF (Association des paralysés de France) que « l’impact de cette mesure doit être neutralisé par la revalorisation parallèle de la prestation. »

Troisième question : pourquoi prendre une mesure de nouveau calcul pour les couples en se rapprochant du coefficient du RSA si ça ne change rien pour les couples comme vous l’expliquez?

Nous avons envie de dire qu’en effet, ça ne changera rien. Les couples seront toujours punis, ils auront toujours la sensation qu’éthiquement ils dérangent, encore plus s’ils font des enfants. Selon le secrétariat d’état encore, « Le rapprochement des règles de calcul ne signifie pas l’alignement des règles de calcul. Il n’a pas lieu d’extrapoler ». Pourtant, nous sommes inquiets ! En effet, on ne nous dit rien sur les années restantes. Si on se « rapproche » du calcul du RSA, il restera 3 ans encore pour baisser, peut-être qui sait jusqu’à 1,6 ou même 1,5. Avec la nouvelle réforme, la logique est accentuée et certaines personnes risquent de voir leur ressources encore plus diminuées voire supprimées.
Sous prétexte d’équité, on nivelle par le bas pour faire des économies. Ce faisant, on diminue l’autonomie financière de personnes qui n’en avaient déjà pas beaucoup et on fait porter au conjoint valide la responsabilité de subvenir aux besoins du foyer. Les couples pensent que le gouvernement veut leur faire perdre encore un peu de dignité, qu’il souhaite que le couple s’épuise avec parallèlement une PCH réduite depuis qu’ils sont en couple. Ils craignent même la séparation…
Écoutez-les :
« Pourquoi je devrais être punie car je ne peux plus travailler ? Mon mari fait déjà beaucoup et gère beaucoup pour nous, pour notre famille. Avec son salaire comment pourrons nous payer nos factures ? »
« Je ne veux pas devenir un boulet financier pour notre foyer ».
«La réforme de l’AAH n’est qu’un des symptômes d’un courant qui va réformer notre place dans la société. »

Quatrième question : Dîtes-nous vraiment jusqu’où vous comptez baisser le coefficient multiplicateur de calcul ? 1,9 en 2018 puis 1,8 en 2019 mais après ?

Cinquième question : si vous vouliez un alignement du calcul des minima sociaux pour ne pas faire d’inégalité bien que la situation d’une personne en situation de handicap ne soit pas comparable à celle d’une personne bénéficiaire du RSA, pourquoi ne pas augmenter le coefficient du RSA à 2 au lieu de niveler l’AAH vers le bas ?

Sixième question : Si le calcul de l’AAH est si fluctuant, comment se projeter ? Sur nos projets de vie ? Sur un loyer ? Sur un crédit déjà rarement accepté ? …

A une AAH dont le montant fluctue, s’ajoute la problématique de l’insertion à l’emploi des personnes en situation de handicap. Le chômage atteint un niveau record avec près de 500 000 demandeurs d’emploi handicapés. Les contrats aidés sont diminués. Une catastrophe pour les associations au passage.Une absurdité face au travail irremplaçable qu’elles font !
Voici un échantillon de nos témoignages :
« Mon poste ne pouvait pas être adapté ».
« Je suis prise mais ma salle est à l’étage et les toilettes ne sont pas accessibles »,
« Je n’ai pas assez d’expérience »,
« Impossible de me rendre à ce post à cause des soucis de transport »
Nos projets de vie se voient ainsi très limités par cette nouvelle insécurité financière, dont nous sommes les principales victimes.

Septième question : : A défaut d’avoir accès à nos droits à une AAH à hauteur de nos besoins réels :  » Avez-vous une stratégie efficace,avez-vous une stratégie efficace pour favoriser l’emploi de celles et ceux qui le peuvent face au manque d’accessibilité du bâtis , alors même que les contrats aidés ont été supprimés, que les personnes en situation de handicap essuient des refus face à l’adaptation d’un poste, qu’on leur parle de manque de qualification et d’expériences malgré leurs diplômes et leurs stages, face au manque de formations diplômantes?

La fusion des compléments de ressources l’une à 179e et l’autre à 104 euros inquiètent les allocataires.

Huitième question : La fusion entre la MVA (majoration pour la vie autonome) et le complément de ressources sera t-elle faite à l’économie ?

Autre thème oublié : celui des pension d’invalidité.

Neuvième question : Pouvez-vous nous en dire plus sur la pension d’invalidité (son montant non revalorisé, le non cumul de la pension et de la prime d’activité, le non cumul de la pension et du congé maternité) ?

Une autre thème est inexistant du programme du gouvernement : celui de la PCH (prestation de compensation du handicap). Or, le CHA (coordination handicap autonomie) a fourni un travail détaillé sur nos besoins au CNSA. Des particuliers ont clamé en vidéo, par courrier ou avec des grèves de la faim leurs difficultés à survivre. Chaque acte de la vie est chronométré et les minutes accordées pour avoir de l’aide au repas, pour s’habiller ou se laver sont diminuées.

Dixième question: Quand est-ce que la PCH (prestation de compensation du handicap) sera à la hauteur des besoins de la personne handicapée pour l’aide aux actes de la vie quotidienne dans le respect et la dignité ?

Un sujet nous intéresse aussi particulièrement : celui de la parentalité.
L’IGAS (l’inspection des affaires sociales) avait été sollicité par le gouvernement Hollande pour interroger les associations dont Handiparentalité sur les questions de l’accompagnement à la parentalité des personnes en situation de handiap. L’objectif était alors de proposer des solutions concrètes, notamment à l’aide de la PCH et nous étions enfin, « en marche », vers l’obtention d’une aide à la parentalité. Pourquoi faire marche arrière sous votre présidence ?

Onzième question : Quelle est la position de ce gouvernement face à l’aide à la parentalité ?

Votre programme parle d’inclusion de la crèche à l’université. A ce jour, beaucoup d’enfants sont refusés à la crèche comme à l’école.

Douzième question : Quelles sont les mesures emblématiques sur l’accueil du jeune enfant dont vous parlez dans le dossier de presse du comité interministériel sachant que de nombreux enfants sont très régulièrement refusés à la crèche comme à l’école?

Les personnes en situation de handicap souhaitent une vie digne. Parfois extraordinaires en relevant tous les défis pour dépasser leur handicap ou pour prouver leur valeur. Parfois ordinaires en souhaitant juste avoir accès à tout, en étant un citoyen à part entière. Ne l’oubliez pas. Notre vie ne devrait pas être un combat. Nous mettons déjà beaucoup d’énergie à avancer avec notre handicap. Nous en mettons davantage à nous battre pour nos droits. Ne nous épuisez pas. Nous comptons sur vous, sur votre sensibilité, sur votre professionnalisme et sur votre pouvoir pour nous aider et répondre à nos questions.

Les réformes sont souvent attendues pour un meilleur pas pour le pire.

L’association Handiparentalité se tient à votre disposition pour vous présenter son travail de soutien, de prévention, d’accès aux soins, d’accompagnement, d’aide à la puériculture, de sensibilisation et d’accès aux soins. Ce dernier point est d’ailleurs soulevé dans votre dossier de presse et nous ne sommes pour l’heure, pas encore soignés ou accompagnés dans les soins comme une personne sans handicap (soins dentaires, kinésithérapie, gynécologie, soins d’optiques, accompagnement à la grossesse…). Il est tant que cela change !

Merci de nous prouver que, pour vous, pour la République en Marche, nous sommes des citoyens à part entière. Nous vous prions de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de notre sincère considération.

Le collectif AAH en péril
sympathisant de l’association Handiparentalité

50 députés signent contre la prise en compte des revenus du conjoint

Résister.. Bonjour,

La résistance se poursuit et 50 députés signent contre la prise en compte du revenu du conjoint dans le calcul de l’AAH.

L’association Handiparentalité ne lâche rien depuis le début. (Nous avons à nouveau recontacté tous les députés). Nous ne sommes pas les seuls. Gageons que le gouvernement nous entendra enfin!

Merci à tous les adhérents qui soutiennent notre cause.

Plus d’informations ici: https://informations.handicap.fr/art-aah-revenu-conjoint-51-10506.php

L’association Handiparentalité résiste et demande que le calcul de l’AAH ne depende pas du conjoint.

Le 6 décembre 2017, la députée Marie-Georges Buffet et plusieurs de ses collègues ont déposé une proposition de loi visant à supprimer la prise en compte des revenus du conjoint dans la base de calcul de l’allocation aux adultes handicapés.

Nous invitons d’autres députés à se joindre à eux!

Séverine, vice-secrétaire de notre association les contacte et se bat auprès de Florence, présidente pour défendre nos droits.

Il faut que nos adhérents soient nombreux pour que notre cause soit entendue.

Adhérer à notre association, c’est aussi avoir plus de poids face aux politiques.

Rejoignez-nous aussi !