La femme la plus petite du monde attend son troisième enfant
Après la naissance de ses deux filles, Kateri en 2006 et Makaya en 2008, Stacey Herald, 35 ans habitant le Kentuky aux Etats-Unis, est enceinte pour la troisième fois.
Du haut de ses 71 cm, Mme Herald défie une fois de plus les recommandations de ses médecins et s’apprête à donner la vie à un petit garçon. Mme Herald est atteinte du syndrome de Osteogenesis Imperfecta, maladie qui a empêché ses membres de se développer normalement.
A chaque nouvelle grossesse, elle prend le risque de mourir des suites de complications liées à sa taille, et au poids du bébé. Monsieur et madame Herald sont conscients du danger et tiennent la naissance de leurs enfants pour un miracle, bien que leur fille aînée, Kateri, ait hérité de la maladie de sa mère et n’aura donc pas une croissance normale.
Malgré tout, le couple attend la délivrance de Madame Herald qui est prévue d’ici quatre semaines.
Source:
http://www.paperblog.fr/2510051/la-femme-la-plus-petite-du-monde-attend-son-troisieme-enfant/
On en parle aussi ici:
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1504/Insolite/article/detail/1030751/2009/11/18/La-plus-petite-maman-du-monde-a-nouveau-enceinte.dhtml
http://www.worldrecordsacademy.org/human/smallest_mother_Stacey_Herald_sets%20world_record_90460.htm
http://peggysastre.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/11/index.html
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/northamerica/usa/6529806/Worlds-smallest-mother-Stacey-Herald-to-give-birth-for-the-third-time.html
Note d’Handiparentalité:
Il s’agit d’une affection génétique, connue aussi sous les noms de « Maladie de Lobstein », « Maladie de Porak et Durante » ou « Maladie des Os de Verre ».
Les formes sont variables.On peut être très petit ou de taille normale, très fragiles ou peu fragiles,marcher ou se déplacer en fauteuil roulant.
L’association de L’Ostéogénèse imparfaite dit à ce sujet:
L’ostéogenèse imparfaite est une affection extrêmement variable dans son expression d’une famille à l’autre et la maladie se transmet de génération en génération selon un mode dominant autosomique : la personne atteinte de la fragilité osseuse présente un risque de un sur deux à chaque grossesse de la transmettre à son enfant. Cependant, dans de nombreux cas il s’agit d’un accident génétique, appelé mutation, qui apparaît brutalement dans une famille jusqu’alors indemne de l’affection.
(Lire l’article intégralement sur http://www.aoi.asso.fr )
Assemblée nationale sur la question du handicap et la loi de Février 2005 sur l’égalité des chances
La question des revenus des personnes handicapées est abordée, depuis la personne seule à la personne vivant en couple, mais aussi de la personne handicapée active à la personne handicapée sans emploi.
On peut y lire que la loi est très générale et qu’elle ne tient pas compte des particularités (degré du handicap) et qu’elle ne couvre pas tous les besoins.
L’autre volet promis dans la PCH (Prestation Compensatrice du Handicap avec le 5ème risque) est au point mort.
Assemblée nationale
XIIIe législature
Session ordinaire de 2008-2009
Compte rendu partiel
Troisième séance du mardi 2 juin 2009
« Enfin, parce que la compensation reste centrale dans la politique en faveur des personnes handicapées, le Gouvernement est mobilisé pour que les personnes handicapées puissent trouver la réponse la plus adaptée à leur situation. Même si la prestation de compensation n’a pas encore achevé sa montée en puissance, les personnes handicapées attendent légitimement certains ajustements, et le Gouvernement a entendu ces demandes : je suis bien sûr ouverte à une réflexion avec les associations, les partenaires sociaux et les conseils généraux sur l’évolution du périmètre des biens et services pris en charge par la prestation de compensation du handicap. Le débat sur le cinquième risque donnera l’occasion de revenir sur des questions telles que l’aide à la parentalité et les aides domestiques.
[…]
Aujourd’hui, toutes les personnes handicapées ne peuvent pas travailler, mais j’ai expliqué ce qui avait été fait pour permettre l’accompagnement de tous ceux qui souhaitent aller vers l’emploi.
Il faut cependant rétablir la vérité : les bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé ne vivent pas avec 666 euros par mois ; avec leurs droits connexes, leurs ressources atteignent 941 euros par mois, voire davantage, puisqu’elles s’élèvent à 1 120 euros pour les bénéficiaires de la garantie de ressources, soit en réalité l’équivalent du SMIC net.
Le Gouvernement a pris au sérieux les propositions faites par les associations. Nous avons évalué le revenu d’existence, son coût et ses effets sur les personnes handicapées. Or les résultats sont paradoxaux, puisque ce revenu ferait 40 % de perdants, et ce pour deux raisons. D’une part parce qu’il aboutirait à la perte de certains droits connexes : créer un revenu d’existence égal au SMIC brut impliquerait en effet de revoir l’attribution automatique de certains droits, notamment la demi-part fiscale supplémentaire ; d’autre part parce que les revenus du conjoint ne seraient plus pris en compte, ce qui aboutirait à la suppression du doublement du plafond de ressources. Ajoutons que le pourcentage de perdants s’élève à 60 % chez les couples avec enfants et à 80 % pour les familles monoparentales. Et, si je mentionne ici les droits connexes, ce n’est pas pour stigmatiser les ressources des handicapés mais pour expliquer comment nous avons abordé et évalué le revenu d’existence, en voulant prendre garde à ne pas faire de perdants.
Cette solution n’offre pas à nos yeux suffisamment de souplesse et ne s’adapte pas forcement à chaque type de handicap ou de situation familiale. Nous souhaitons donc plutôt revaloriser l’AAH et réformer les compléments de ressources pour faire progresser l’ensemble sur les cinq prochaines années. Nous réfléchissons aux intéressements et, pour ceux qui ne peuvent pas accéder à l’emploi, à la manière d’améliorer leur situation, pas seulement par la création de places.
[…]
Enfin, nous avons adapté les conditions de cumul entre allocation et salaire pour tenir compte des spécificités du handicap. Nous avons ainsi prévu un abattement plus avantageux en cas de temps partiel : 80 % jusqu’à 0,4 SMIC, au lieu de 60 % pour le RSA, parce que les personnes handicapées travaillent très souvent à temps partiel, en raison de leur plus grande fatigabilité.
Au total, ainsi que je le rappelais dans mon propos introductif, une personne handicapée qui touche 400 euros de salaire conservera avec cette réforme une AAH de 573 euros, soit 118 euros de plus qu’aujourd’hui. Si elle travaille à temps plein, elle conservera une AAH de 213 euros, alors qu’aujourd’hui elle la perd. Voilà, monsieur Hunault, les raisons qui nous ont fait préférer une mesure particulière au RSA.
Aujourd’hui, le régime de l’AAH ne permet pas de repérer et de soutenir toutes les personnes handicapées qui sont dans cette incapacité. On distingue en effet les personnes handicapées en fonction de leur taux d’incapacité, mais on sait que ce critère ne recoupe pas entièrement la capacité ou non à travailler. C’est la raison pour laquelle nous avons confié à une mission d’experts la réalisation d’un outil d’évaluation de la situation des personnes handicapées au regard de l’emploi. Cela devra nous permettre de distinguer les demandeurs d’AAH non plus en fonction de leur taux d’incapacité mais en fonction de leur capacité ou non à accéder à l’emploi.
[…]
Enfin, vous avez évoqué le débat sur le cinquième risque. C’est évidemment intéressant, mais j’ai le sentiment que, comme nous n’avons pas encore commencé à en discuter, cela devient une perspective un peu lointaine permettant de reporter de nombreux sujets.
Retrouvez l’intégralité du texte sur le site de l’Assemblée Nationale
Guide accessibilité voir accessibilité aux soins
L’accès aux soins : une de nos grandes préoccupations !
Dans ce document daté de 2006 nous pouvons lire beaucoup de théories sur l’accessibilité aux soins. A ce jour il reste beaucoup de chemin à faire : le bati n’est pas toujours accessible et l’accessibilité du matériel médicale n’est pas obligatoire.
En 2013/2014 la MNH en fait son sujet de l’année avec leur 17ème trophée.
Florence Méjécase, présidente de l’association en est la marraine.